mardi 9 juin 2009

+ de hard! 1.1

Si le printemps vous donne envie de vous replonger dans l'intégrale de Death Cab For Cutie vous avez sans doute raison mais ne passez pas à côté des quelques merveilles de rock couillu sorties ces derniers temps, ou à paraître avant la misère musicale des mois d'été.

La petite merveille à moitié inattendue d’abord ; j’ai nommé les bienheureux MINSK, et pas uniquement parce qu’ils ont un nom super mais surtout parce que c’est le seul groupe qui s’attache encore les tympans de tous les fans de Neurosis. Ceux-là même qui finissent par en avoir plus que leur claque d’Isis et de la pléthore et demi d’imitateurs plus ou moins inspirés du maître Turner et de sa clique bien pensante. With Echoes In The Movement Of Stones, le deuxième album des 4 de Chicago commence sur les chapeaux de chenilles avec 1 tube de 6 minutes, puissant, brutal et envoûtant. La formule de ce morceau comme des suivants est certes bien connue. Montées interminables, lead aigue, tournoyante et répétitive à souhait, rythmiques tribales, voix doublées, triplées, et plus si affinité, hurlements puissant en guise de backings, gros riffs dignes de Torche dans ces meilleurs moments (Three Moons), passages instrumentaux laissant entrevoir les influences non-occidentales du groupe (Consumed By Horizons Of Fire), parties chantée avec une voix claire limite (la dernière partie du très 70’s Means To An End ou encore le très Depeche Modesque Requiem:From Substance To Silence), rajoutant des couches et des couches même quand on en peut plus. Bref encore un de ces groupes qui tente de dépasser le rock, d’atteindre l’au-delà. Comme tout le monde en fait. Mais là où Pelican, Cult Of Luna et autres finissent par limer tous leurs points forts à force de chercher l’équilibre, Minsk creuse ses sillons à la machette atteignant toutes les limites en un album condensé et finalement très efficace.

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