vendredi 7 novembre 2008

Rorcal, Myrra, Mordvynn, Marayaa



pas un reproche à faire à cet album d'une cohérence démoniaque. la lourdeur des morceaux vient d'un autre monde, où tout est gigantisme, où l'athmosphère est écrasante, où vos poumons éclatent lors de la première inspiration. on vous enfonce encore et encore dans des abymes inconcevables, on vous gifle, on vous harcèle. Il n'y a pas de repos possible malgré la lenteur de la messe, scandée par une voix heavy as fuck. le plus fascinant c'est que vous ne pouvez pas arreter la machine en route. Cet album vous dévore, sans que vous eussiez envie d'un répis. Ce n'est que sur le dernier riff, s'arretant brusquement, que vous parvenez enfin à relever la tête et mettre un terme à votre abandon. Pendant septante-quatre minutes, vous vous perdez dans le ventre d'une goule colossale...
Myrra, Mordvynn, Marayaa est le premier volet d'un tryptique... vivement la suite donc.

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