mardi 2 décembre 2008

impure Wilhelmina, Prayers and arsons






plus de trois ans d'attente... on y croyait plus ou du moins on s'inquiétait quant au futur de la formation. Des changement de line up expliquent le très long moment d'absence entre "l'amour, la mort, l'enfance perdue sorti en 2004 et "Prayers and Arsons" il y a peu de temps. Des changements qui n'ont pas altéré la propension à la qualité et à l'"atypisme". Des changements qui ont peut-etre, sans doute, vraisemblablement, menés à ce résultat. C'est le meilleur album d'Impure Wilhelmina. Ce n'est pas peu dire. Non de dieu.

Du hard, mais du finaud, des envolées épiques, des écrasements larmoyant. D'après le père Schindl (chanteur, guitariste, compostiteur) c'est "la musique de la haine de soi". En réalité ça va bien plus loin. C'est ce que la haine peut faire de plus beau, l'abandon de l'adolescence de plus troublant, l'extrème sensibilité de plus éprouvant. Il m'arrive d'avoir la nausée en écoutant cet album, la nausée parce que je me sens dépassée par les émotions qui affluent aux bords des lèvres, qui n'arrivent pas à sortir. C'est le genre d'album qui pourrait vous donner l'envie de vous jeter contre les murs en riant de douleur, ou quelque chose de similaire, d'ambivalent, de perturbant. De dissonances en blasts épiques, de murmures tremblants en beuglées vindicatives, Prayers and Arsons vous déchire de bas en haut, avec le meilleur des goûts. Histoire d'ourler vos flaques de biles.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

hello
juste chronique. j'en ai écrit une sur le même sujet, confrère de blog
http://presque-fameux.over-blog.com/

a+